Le burn-out est souvent une descente progressive, un processus insidieux où l’on franchit des seuils sans s’en rendre compte, jusqu’au point de rupture. Dans cette vidéo, Stéphanie et Laurent partagent leur expérience : la spirale qui les a menés à l’épuisement, le jour où tout a basculé, et le chemin parcouru pour se reconstruire et retrouver du sens dans leur vie professionnelle.
👇 Vous pourrez visionner la vidéo complète de leur témoignage en fin d’article.
La descente vers le burn-out
Stéphanie et Laurent décrivent les signes avant-coureurs de leur burn-out : l’angoisse, la perte de confiance, la sensibilité exacerbée, le repli sur soi. Pourtant, malgré ces signaux d’alerte, ils ont continué à avancer, enfermés dans un déni qui les empêchait de reconnaître leur propre souffrance.« Tout devenait sujet à crispation, j’étais à fleur de peau », confie Laurent.
Stéphanie, elle, décrit une forme d’addiction à son travail : elle travaille les soirées, les week-ends et n’arrive plus à décrocher. Elle se met une pression toujours plus grande, avec un degré d’exigence toujours plus haut vis-à-vis de ses missions. Elle se souvient de son état de fatigue extrême et de son isolement progressif :
« Je pleurais presque tous les jours. Je ne parlais pratiquement plus à mes collègues. Quand ils me posaient des questions, je répondais par des monosyllabes. Je n’arrivais plus à avancer du tout, même pas à taper sur mon clavier. »
Le jour de la bascule
Puis vient le jour où le corps dit stop. Le moment où aller travailler devient tout simplement impossible. Pour Laurent, cela s’est traduit par une prise de conscience brutale :
« Et puis un jour j’ai eu énormément de mal à me lever. Je suis quand même allé travailler et quand j’ai ouvert la porte, le monde s’est écroulé sur moi. Je n’ai jamais pu refranchir cette porte. »
Stéphanie évoque les « bouffées d’angoisse » qu’elle a ressenties à son retour au travail après ses vacances, ses difficultés à même taper sur son clavier. Elle doit s’arrêter.
La reconstruction et le rebond professionnel
Après cette rupture, le temps du repos et de la reconstruction a été indispensable. Accepter d’arrêter, de prendre du recul, de redonner une place à soi-même avant d’envisager un retour à l’emploi.
Stéphanie et Laurent rejoignent alors le parcours Co Naissances, pour réfléchir à la suite de leur vie professionnelle. Cet accompagnement leur a permis de retrouver confiance en eux, de redécouvrir leurs talents et leurs aspirations profondes.
Aujourd’hui, chacun d’eux a trouvé une voie qui résonne avec qui il est. Stéphanie suit une formation qui lui permet d’évoluer dans l’informatique, un domaine qui la passionne :
« Je suis vraiment là où je dois être, je sais que c’est vraiment ça qui me plaît. » Stéphanie a aussi appris à dire non, à savoir quelles sont ses limites et à les imposer.
Laurent, lui, s’est tourné vers l’enseignement et a retrouvé un rapport apaisé au travail :
« Je n’ai plus le blues du dimanche soir, mais j’ai presque la hâte du dimanche soir, la hâte d’aller travailler le lendemain ». Laurent évoque également un rapport au travail qui est désormais apaisé.
Leur parcours illustre qu’un burn-out, aussi violent soit-il, peut être suivi d’un rebond. À condition de s’accorder du temps, de se faire accompagner et d’oser envisager de nouvelles perspectives. Un grand merci à Laurent et Stéphanie pour leur beau témoignage !
⬇️Découvrez leur interview complète ci-dessous (si le lien ne fonctionne pas, vous pouvez la visualiser en cliquant ici) :
Vidéo réalisée par Clémentine Seïté
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